Les voitures automobiles anciennes et les véhicule anciens de collection, v2.
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Mathis GM et GP, voiture routière de 1924
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La Mathis GM et GP, photo d'époque, ce véhicule de collection fut produit de 1924 à 1929 son moteur avait une cylindrée de 1.4 L à 1.6 L présentant des puissances de 23 ch à 25 ch.
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La GM est l’une des voitures Mathis les plus connues. Cette 10 cv fiscaux est certainement celle qui fut construite le plus longtemps. Les premiers exemplaires datent de la fin de l’été 1924 et les derniers sortent des chaînes en 1929. Le moteur d’une cylindrée de 1,6 litre et d’une puissance réelle de 25 chevaux permet une vitesse maximale d’environ 80 km/h.
Le 14 septembre 1925, une conduite intérieure strictement de série prend le départ d’une épreuve d’endurance sous le contrôle de l’Automobile Club de France. Le but est de boucler un circuit routier de 1000 km chaque jour durant 15 jours consécutifs. Le 15 octobre 1925, le pari est plus que gagné. 30000 km ont été parcourus en 30 jours consécutifs à une vitesse moyenne de plus de 55 km/h.
Le moteur type GM est un 4 cylindres latéral à culasse détachable. L’alésage est de 70 mm et la course de 105 mm soit une cylindrée de 1616 cm³. Le graissage est confié à une pompe à huile et le refroidissement est du type thermosiphon. Le radiateur coupe-vent cède sa place à un radiateur plat à la fin de 1927. L’allumage se fait par magnéto. L’embrayage est à disques métalliques multiples fonctionnant dans l’huile jusqu’en 1927. Sur les modèles suivants il est à simple disque travaillant à sec. La boîte de vitesses est à quatre rapports. Le pont arrière est équipé d’un différentiel.
Le châssis type GM a un empattement de 2,95 m pour une voie de 1,24 m. Les freins agissent sur les quatre roues chaussées de pneus 730x130 puis 13x45.
Le type GP cette 11 cv à caractère sportif est le résultat du montage d’un moteur 1453 cm³ type G à soupapes en tête sur un châssis type GM. Cette sportive fabriquée de 1925 à 1927 est capable de dépasser les 90 km/h.
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Histoire Chronologique de l'ancienne marque automobile " Mathis ", France 1905 - 1940.
La société Mathis, comme la société Bugatti, changea de nationalité en 1918, lors du retour de l’Alsace-Lorraine à la France. Les premières voitures construites à Strasbourg, jusqu’en 1903, ne furent que des prototypes, dont une grosse 4 cylindres, 150 x 160 mm, 100 CV.
Les premières automobiles vendues au public furent, de 1904 à 1905, les Hermès conçues par Ettore Bugatti, Bugatti étant devenu un ingénieur indépendant, conseiller technique, Mathis adjoignit à son affaire la vente des De Dietrich, Panhard et Rochet-Schneider et devint aussi l’agent général, pour l’Europe centrale, de Fiat et Minerva.
Ce ne fut qu’en 1910 qu’une vraie Mathis fut mise en vente, c’était une 4 cylindres coulés en un seul bloc, 2 litres, 8/20 CV, à soupapes latérales avec un vilebrequin à 3 paliers, une boîte indépendante 4 vitesses et une transmission par arbre; un modèle plus gros, 2,8 litres, fut à cette époque fabriqué pour Mathis par Stoewer, de Stettin.
Avant la Première Guerre, la réputation de Mathis fut principalement établie sur des petites 4 cylindres de construction soignée, particulièrement la Babylette 1100 cm3 et la Baby 1,3 litres. Après la Première Guerre, Mathis sortit une jolie petite 4 cylindres à soupapes latérales coulées en un seul bloc, 8/15 CV.
Dans les premières années 20, les voitures Mathis furent équipées d’un moteur en général peu puissant (le modèle T de 1923 n’avait que 628 cm3), dépourvues de différentiel, dotées d’un graissage par barbotage (le rapport extraordinairement élevé étant d’environ 6:1 alors qu’il y avait toujours 4 vitesses).
La société devint la quatrième marque française, derrière les trois grands : Citroën, Renault et Peugeot, avec une cadence journalière de 75 voitures en 1927.
En 1924, la voiture de tourisme 6 cylindres fut pourvue de freins sur roues avant et fabriquée jusqu’en 1926.
En 1925 parut une plus grosse conduite intérieure familiale, le modèle GM, 4 cylindres 1,6 litres. En 1927, Mathis revint à la politique du modèle unique avec la 4 cylindres MY, 1,2 litres, conduite intérieure.
Jusqu’en 1935, la société Mathis produisit des conduites intérieures familiales solides, lentes, à soupapes latérales.
En 1929, l’Emysix fut dotée d’une boîte Warner 4 vitesses avec une troisième vitesse silencieuse et, en 1930, furent aussi proposées des 6 plus grosses de 2,4 et 4,1 litres, avec pont hypoïde.
En 1934, pour renflouer la société, un accord fut signé avec Ford selon lequel les Ford V-8 destinées au marché français seraient construites dans l’usine Mathis. Malheureusement, les Matford supplantèrent rapidement les Mathis dans les chaînes de production et celles-là furent produites jusqu’en 1961, la firme étant d’abord sous le contrôle de Ford, puis de Simca.
En 1935, les voitures Mathis pourvues d’une suspension indépendante avant et arrière furent les dernières à être vendues sous ce nom.
Emile Mathis revint en possession de son usine et essaya de remonter le courant avec une étrange petite trois roues traction avant à carrosserie coupé en forme d’œuf dont Jean Andreau avait fait les plans, elle avait une puissance de 80 CV, une boîte 3 vitesses toutes surmultipliées.
En 1954, l’usine de Strasbourg fut vendue à Citroën et une autre grande marque française, sans originalité cependant, disparut.
Source : Encyclopédie des voitures, Edita.
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